Trouver un logement est de plus en plus difficile. Trouver un logement sain, encore plus. Passoires énergétiques, pollution, moisissures… Les maux liés à l’habitat sont variés et peuvent avoir des conséquences graves.
La mauvaise qualité de l'air intérieur entraîne des problèmes respiratoires, des allergies ou de l'asthme. Souffrir du froid ou de la chaleur chez soi expose à des maladies cardiovasculaires ou des troubles du sommeil. Ainsi, selon l’OMS, près de 130 000 décès sont attribuables à l’insalubrité des logements, chaque année, en Europe. Ces risques liés à l'habitat sont-ils suffisamment pris au sérieux ? Comment permettre aux Français de vivre dans un logement qui ne nuise pas à leur santé ? Nous poserons ces questions à notre invitée Stéphanie Vandentorren, épidémiologiste à Santé Publique France.
Invitée : Stéphanie Vandentorre, épidémiologiste à Santé Publique France.
Son domaine, ce sont les inégalités sociales et territoriales de santé. C’est en travaillant sur la canicule de 2003 qu’elle s’y est intéressée pour la première fois. Puis elle s’est rapidement penchée sur la question de l’habitat qui est un facteur déterminant des inégalités de santé. Aujourd’hui, Stéphanie Vandentorren a pour mission de mieux intégrer le logement dans les études de Santé Publique France.
Diffusions :
La santé figure au premier rang des préoccupations des Français et au coeur de tous les grands débats politiques et sociétaux. L'organisation des soins, le service public hospitalier, mais aussi le mal de dos, les allergies, la bioéthique ou encore la nutrition... Sur LCP, Elizabeth Martichoux explore chaque mois un thème de santé publique. Entre reportages, interviews de professionnels de santé, de personnalités politiques mais aussi de patients, ce rendez-vous aborde tous les maux d'une problématique de santé, ses enjeux, les avancées et les nouveaux défis pour mieux vivre demain !